L’agression du
jeune juif à Paris est loin d’être un cas isolé. En effet, elle est symptomatique du malaise que traverse la France aujourd’hui. La violence entre groupes ethniques, religieux, culturelles…ne
cesse de progresser dans notre société, témoin du malaise profond qui la traverse.
L’effet boule de neige de ces agressions et violences ne peut amener qu’une montée en puissance de la peur, de l’incompréhension, du
racisme. Cependant, il ne faudrait pas s’arrêter à cette violence gratuite mais regardé en amont : augmentation des inégalités sur le plan de la
richesse, de l’emploi, de l’éducation, embrigadement, effet de groupe, ghettos pauvres sont autant de facteurs qui plongent notre société dans toute ces formes de relations humaines condamnables
(violence, agression, racisme, dégradation des biens publiques…).
De plus, ajoutons à ces éléments le doute qu’un nombre de personnes ont vis-à-vis de leur identité française. Cette identité qui est
malmenée, que l’on voudrait encadrer, ne suffit plus à rassembler toute la population française. Ce sentiment fraternel qui devrait tous nous rassembler sous notre drapeau tricolore est déchiré
par l’appartenance à des groupes divers.
La société de consommation, la mondialisation, le capitalisme poussent à l’individualisme et à la peur de l’autre. Nous devons trouver
un équilibre entre collectif et individualisme.
Accepter la différence, c’est accepter l’autre et s’enrichir de son expérience pour un monde meilleur. Partager les richesses au
niveau national et au niveau mondial, c’est réduire les inégalités qui touchent les sociétés du monde pour apporter plus d’harmonie entre chaque homme. Ce devoir moral devrait l’être pour chacun
d’entre nous, sans quoi, jamais nous n’y arriverons.
David Guillerm