Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy et la bande défendent depuis deux ans l’idée de faire monter les Universités françaises dans les classements internationaux. Leur désir semble être dicté par la célèbre phrase : « la fin justifie les moyens ».
L’Etat avait choisi l’autonomie des Universités, ce qui n’était pas une mauvaise chose pour que celle-ci puisse gérer leur budget à condition que celui-ci soit assuré et que l’Etat garde un contrôle sur ces établissements publics.
Hier, on nous annonçait une monter phénoménale des frais d’inscription de Paris-Dauphine pour, comme l’a justifié celle-ci, « se donner les moyens d’atteindre les classements internationaux ».
Si l’Etat ne dit et ne fait rien face à cette décision, nous saurons enfin vers quelle France la majorité UMP veut nous amener. Nous aurons dans quelques années un schéma simple : une ou deux Universités avec de gros budgets qui se trouveront dans le haut des classements internationaux (et encore ce n’est pas dit) et des petites Universités de province sans moyens dont les diplômes auront de moins en moins de valeurs.
On ne peut pas accepter ce projet de société et je rejoins sur cette question la position de l’Unef. L’Université ne doit pas être un symbole de fracture sociale qui séparerait d’un côté d’un côté l’excellence et l’argent et de l’autre le reste.
Retrouvez l’article du Monde sur la décision de Paris-Dauphine.
Yannick 10/02/2010 08:34
David Guillerm 17/02/2010 01:50
Yannick 09/02/2010 10:04
David Guillerm 10/02/2010 00:12
Yannick 04/02/2010 07:26
David Guillerm 04/02/2010 13:26